29 novembre 2013
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Mon corps présent. Mon corps, tu m’as donné tant de joie, de peine, mais jamais d’oubli. Je m’émerveille de cette machine, pleurante, criante d’enthousiasme. J’ai pour toi une profonde reconnaissance. Ici ou là, tu m’appartiens, tu réagis, tu m’apportes l’idéal d’un instant, la larme, la réflexion, mais jamais l’oubli. Tu peux être souple, rebelle, tu peux t’appesantir, errer, supplier, rire aux éclats, te pencher vers les autres, tomber dans le sommeil et m’apporter la plus grande joie, le prolongement de moi-même. La douceur du regard, le calme de l’autre; mais jamais tu ne m’apportes l’oubli. Tu n’effaces pas, je vis avec cet intérieur si fort, si vivant. Merci à toi de m’avoir tant et tant donné, et de ne pas le reprendre. Maud.
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l'être humain
1 novembre 2013
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Mon corps absent. Où es-tu mon corps? Je t’habite pourtant depuis quarante cinq ans et je ne sais rien de toi. C’est comme si tu étais à mes côtés, et que de temps en temps je te regarde, mais jamais je te reconnais. Je vois quelque chose qui ressemble à une image que j’aurais déjà vue, mais cette image, qui est-ce? Elle a une tête, des bras et des jambes, une poitrine et un ventre, des mains et des pieds; et elle peut sourire, et elle peut pleurer, et elle peut s’ouvrir et se fermer. Elle se souvient pourtant de la caresse du vent, d’un matin de printemps, d’un doigt tendre sur la joue. Mais elle se souvient aussi de la peur de la gifle et des coups. Il reste encore la douceur de la peau et le regard, cet abîme dans lequel très souvent je me noie; les narines posées sur les pétales d’une rose et les lèvres effleurant les joues de mes enfants, un geste, un sourire de l’être aimant, et la sensation infiniment rare, que tu es là, mon corps, planté, les deux pieds dans la terre, et la tête vers le ciel. Te connaîtrais-je un jour? Nicole F. à Maud Tardieu.
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l'être humain
6 septembre 2013
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« L’être humain et le bonheur: difficile d’être heureux, car toujours insatisfait, et, en plus, il y a le rêve… »
« Êtres humains. Nous sommes chacun un cocon bien enroulé plus ou moins serré, épais, selon la destinée. Celui-ci se déroule jusqu’à la fin, ensuite plus rien. »
Maud Tardieu
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l'être humain
14 juillet 2013
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« l’être humain a en lui la violence ou la bonté, il a besoin parfois de se dévouer ou d’être indifférent. Il lui est possible de mentir ou de dire la vérité. Il a toujours le choix mais parfois la décision est discutée: de dire ou de souscrire. Il a besoin de parler, de s’exprimer et d’avoir l’opinion des autres pour être d’accord avec lui-même. L’être cherche à être heureux. L’être veut dominer. ».
« Se dévouer, c’est de la lumière pour soi ».
Maud Tardieu
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