25 juillet 2010
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A Patrice Tardieu de la part de Michèle:
Cher Patrice,
Je sais que dans ces circonstances "notre besoin de consolation est
impossible à rassasier". Pourtant, permettez-moi d'emprunter
maladroitement quelques phrases à Giraudoux (dans Électre), pour tenter
de vous redonner un peu de lumière :
"Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se lève comme aujourd'hui
et que tout est gâché ? (...) Que l'air se respire alors qu'on a tout
perdu ? (...)
- Cela a un très beau nom, Femme Narsès, cela s'appelle l'aurore."
Je vous embrasse très affectueusement,
Michèle